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This README document provide good practices and tips to success C++ meetups.
Ce document README fournit de bonnes pratiques et astuces pour réussir les conférences C++.
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Ce document est en langue française.
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Question ? Suggestions ? Correction de fautes d'orthographe ?
- Surtout ne pas faire subir une présentation ennuyeuse à un public piègé et n'osant pas s'en aller
- Donc, cerner le public, ce qu'il le fait kifer, ce qu'il souhaite vivre (apprendre/rire/partager)
- S'assurer que le sujet plaira
- Raconter une histoire: ammener le sujet et déroluer le fil conducteur jusqu'à la conclusion
- Simplifier ses slides quite à en faire plusieurs: quelques éléments dans un organigramme, cinq est un maximum, à partir de sept, la majorité du public ne suit plus
- Utiliser une grosse police de caractère, par respect de la vue qui baisse des plus anciens, et pour se forcer à écrire des phrases peu nombreuses et courtes, quite à en dire plus verballement ou à présenter une idée complexe en plusieurs slides. De préférence, des couleurs adaptées aux daltoniens, bien contrastées et une police lisible (sans sérif, Gilles Sans et Souvenirs Lt)
- Attention au piège de la liste à puces. Présenter plutôt une idée par slide. Sinon, penser à faire apparaître les points l'un après l'autre, et non d'un coup, pour éviter que le public ne se mette à lire tous les points au lieu d'écouter.
- Ne pas boire avant de monter sur scène (aller aux toilettes avant, déjà vécu).
- Penser à la petite bouteille d'eau pour se désalterer une gorge désechée.
- Respirer, souffler l'air avec son ventre, ne pas oublier de respirer ;)
- Pour destresser, imaginer parler qu'à une seule personne installée au fond. Le "vous" correspond alors au "vous" de politesse.
- Dire bonjour :)
- Énergie et bonne humeur : Sourir, communiquer son enthousiasme, partager sa passion.
- 80% de la communication humaine est non verbale. Donc bouger des bras, mais pas de tiques. S'éloigner de l'ordinateur et passer les slides avec une télécommande.
- Quand les mots sont importants, marquer une pause avant de les prononcer. Faire de même aux moments clefs de la présentation : créer un silence pour dérouler un tapis rouge à ce que l'on s'apprête à dire. De plus cette technique donne l'impression d'être calme et confiant.
- Essayer d'alterner deux phases : présentation d'une idée puis attendre les hochements de tête affirmatifs. Recommencer encore afin de créer une relation avec le public.
- Créer de l'interactivité, inciter les spectateurs à réagir, demander si des spectateurs veulent que l'on ralentisse le rythme, proposer des sondage comme "Qui pense que c'est une bonne idée ?", "Qui pense que ce n'est pas une bonne idée ?". Inciter les spectatuers à lever la main en levant soit même la main à chaque question.
- Faire rire, raconter des histoires, des jeux de mots, être souriants... On peut même préparer à l'avance des interactions drôles avec des amis dans le public...
- Quand un participant pose une question, il faut se forcer à la répéter à voix haute, car bien souvent les autres spectateurs n'ont pas bien entendu le timide du premier rang qui chuchote. En plus, cela permet au participant de vérifier que le conférencier à bien compris la question. Le top du top et de reformuler la question et de demander confirmation avant de répondre. Cela permet aussi de laisser un peu de temps à son cerveau pour préparer la réponse.
- D'après l'étude canadienne de Dave Paradi 74% des personnes interrogées détestent les orateurs qui lisent leur slide. Apprendre par coeur ses slides. Répéter et s'entrainer à la prise de parole en public.
Les conseils de ce chapitre sont issus des retours d'expérience d'un professionel de la captation audio-visuelle sur les conférences C++.
- Couleur de fond de la présentation ?
Texte clair sur fond noir ? - Quels logiciels utiliseras tu pour la présentation ?
PowerPoint ? Navigateur web ?
Démo avec un terminal, shell, ligne de commande ? - Sur que OS ?
Windows, Mac, Linux ? - Sur ta machine ?
Ou n'importe quel ordi ?
Quelles sorties vidéos ? - Connais-tu le screencast ?
Quel logiciel as tu l'habitude d'utiliser ? - Quelle licence pour ton support de présentation ?
Quelle licence pour l'oeuvre dérivée qu'est le montage vidéo de ta prestation oratoire ?
Est-ce que le conférencier veut bien partager sa présentation sous licence libre ?
Les slides (et la prestance oratoire) sont considérés comme une oeuvre de l'esprit et c'est le droit d'auteur qui s'applique. La vidéo reproduit cette oeuvre, donc c'est une oeuvre dérivée de la présentation.
En droit d'auteur (en France comme la plupart des pays), les oeuvres dérivés ne peuvent pas être légalement publiées sans l'autorisation de l'auteur de l'oeuvre originale. Par exemple, il n'est pas légal de publier sur son blog une photo d'un immeuble de La Défense, ou d'un tableau acheté à un peintre. En droit de France, il faut attendre 70 ans après le décès de l'auteur pour que l'oeuvre tombe dans le domaine public, et permettre la publication de ces photos.
Le plus simple est d'opter pour la licence CC BY-SA (choisir la version de son choix). Cette licence permet, de partager le contenu de son oeuvre (et de toutes ses oeuvres dérivées) pour une dépêche sur LinuxFr.org, ZesteDeSavoir.com ou Wikipédia (attention les textes sur Wikipédia sont actuellement sous CC BY-SA 3.0 qui ne peuvent être enrichis avec du texte sous CC BY-SA 4.0).
Les slides de la présentation et la vidéo respectent le copyright de l'auteur original en indiquant ces mentions :
Copyright 2017 NonDeLAuteur ([email protected])
Licence CC BY-SA v3.0 (ou v4.0 ou ...)
- Est-ce que le conférencier veut bien être filmé et que la vidéo soit diffusée en ligne ?
- Qu'en est il du public ?
Certaines personnes ne souhaitent pas pouvoir être identifiées sur la vidéo. Le plus simple est de réserver une zone dans la salle où aucun gros plan ne sera réalisé sur les visages. Des autocollants peuvent même être distribués à l'arrivée afin d'identifier ces personnes et de leur inciter à de se mettre au fond de la salle, cachés derrière les premiers rangs.
Cela permet aussi quand une personne pose une question de ne pas le filmer en plein écran, mais de présenter un plan large du public, ou le conférencier qui écoute, ou le slide en cours sur la vidéo finale.
Une vidéo d'une conférence avec un son peu audible est une vidéo inutile. Non seulement, la voix du conférencier doit être enregistrée, mais en plus les questions du public et également la réaction du public (rires, applaudissement...). Ce qui fait trois sources audio idéalement.
Certaines salles sont équipées de haut-parleurs. Cela permet de connecter l'enregistreur numérique au niveau des connectiques XLR de l'[alimentation Fantôme](https://fr.wikipedia.org/wiki/Alimentation_fantôme]. Si jamais la communication sans fil est déconnectée entre le micro et l'alimentation Fantôme, le conférencier s'en rend compte tout de suite car il n'entend plus sa voix sur les haut-parleurs.
Quand il n'y a pas de retour audio, le dandger est d'oublier d'allumer le micro cravatte ou que le conférencier crée un bruit désagréable en frottant en permanance le microphone cravatte...
Penser aussi à retirer le dead-cat (moumoute antibruit du vent) du micro de la caméra car cela capte moins bien le son.
Quand nous ne pouvons compter que sur l'enregistreur audio comme seule source audio, le poser au sol entre le conférencier et le pubic. Par contre, le rendu est mauvais pour les questions du public. Un "assistant" assis au premier rang peut améliorer la qualité audio : Celui-ci tient l'enregistreur à l'aide d'une poignée + suspension et le dirige en permanence vers le conférencier. A la fin, il oriente également l'enregistreur vers ceux qui posent des questions.
En basse lumière (quand ce n'est pas le soleil qui éclaire), vaut mieux être en 30 ou mieux 25 fps. Et pour le recadrage, vaut mieux partir sur du 1080p.
Au delà de 1080p, par exemple avec une caméra 4K, l'optique utilise un diaphragme plus ouvert pour capter davantage de lumière, ce qui a pour conséquence mécanique de réduire la profondeur de champs, et donc de créer du flou devant et derrière la partie sur laquelle le focus est réglé. Par contre, pour filmer le public, ce n'est pas une bonne idée (premiers ou derniers rangs floutés). Pour filmer le conférencier, ce n'est pas gênant si celui-ci n'a pas de movement en avant-arrière. Mais peu d'intérêt à filmer le visage du conférencier en 4K si celui-ci se retrouve dans une miniature.
Mieux est éclairé le conférencier, mieux sera la qualité de la vidéo finale (moins de bruit parasite). Donc dénicher un projecteur ou un softbox (boîte à lumière) et le positionner devant le conférencier. Le positionner au sol afin de ne pas géner le public, et l'orienter vers le plafond pour obtenir une lumière diffuse. Attention, aux ombres sur le visage crés par les certains plafoniers...
S'assurer que l'arrière plan du conférencier est bien foncé afin d'obtenir que le visage se détache bien de fond, avec un bon contraste. Pour cela positionner par exemple un tissu ou papier noir derrière la zone ou le speaker se trouvera.
L'arrière plan doit ne doit pas être tranversé de câbles ou présenter des désordres, ainsi ceux qui regarderont la vidéo finale pourront se concentrer sur le contenu de la présentation plutôt que se distraire sur un détail de l'arrière plan.
Le fond noir est plus adapté à la vidéo que nous publierons sur YouTube/DailyMotion.
Un fond de couleur gris taupe ne donne pas un bon rendu car il apporte une teinte souvent différente de celle de l'habillage. Le noir #000000
est préférable car il est neutre.
Un autre inconvénient du fond blanc est de ne pas distinguer les expressions du visage du conférencier quand celui-ci se trouve devant l'écran de la présentation bien blanc.
Afin de profiter au mieux de la grande surface de l'écran de projection, il est important d'adapter sa présentation au format 4:3 ou 16:9.
Pour des slides au format 16:9, nous incrusterons la vidéo du speaker par dessus les slides. Par conséquent, penser à toujours garder un coin libre sur les slides, toujours au même endroit. Le plus simple est par exemple de mettre un gros logo sur tous les slides, qui sera remplacé par l'incrustation vidéo.
La position de l'incrustation vidéo est du même côté (gauche ou à droite) qu'est le pupitre par rapport à l'écran de présentation. Attention pour les slides sont au format 16:9, la disposition de la salle de présentation est à connaître en amont afin de positionner au bon endroit la zone reservée à l'incrustation vidéo.
Pas de pointeur laser car pour obtenir la meilleur qualité, la vidéo finale utilisera les slides originaux et non pas l'écran de projection filmé à son tour.
Ce n'est toujours une bonne idée non plus de se déplacer devant l'écran de projection pour montrer du doit une zone du slide.
Utiliser plutôt le curseur de la souris sur son ordinateur pour indiquer la partie concernée.
Le cameraman va essayer de suivre le conférencier pendant toute sa conférence, mais anticiper les mouvements de le conférencier n'est pas toujours facile. De plus, pour obtenir le conférencier net dans une salle obscure, le focus doit être adapté en fonction de la distance entre la caméra et le conférencier. Sans parler que se concentrer sur les mouvements du conférencier pendant toute la présentation ne permet pas de bien s'occuper des autres aspects de la captation audio-visuelle de la conférence (fonctionnement des autres caméras, éclairage, enrigistruer audio...).
Le caméraman est placé en diagonale du conférencier par rapport au public : Si le conférencier se trouve à gauche de l'écran, le caméraman se trouvera en arrière droite. Le caméraman contrôle deux caméras. Et une troisième caméra filme en mode autonome le public.
- Caméra 1 - Plan serré du conférencier Concerne la majorité des plans que l'on verra dans le montage final.
- Caméra 2 - Plan d'ensemble de l'intervenant et de l'écran de projection
Cette caméra ne sert pas à grand chose, sauf à la fin lorsqu'il y a des questions du public.
Cette caméra sert surtout de sécurité en permettant de caler les slides si le screencast n'a pas fonctionné. - Caméra 3 - Plan du public C'est toujours cool d'avoir un retour sur les réactions du public (rire, interpellations..). Cette vue permet d’immerger le spectateur dans l'ambiance de la conférence. Le cadrage n'est pas à négliger, et si c'est une gopro, le vérifier avec l'application sur mobile. Placer cette caméra en hauteur (en plongée) en utilisant par exemple les structures qui supportent des enceintes ou des spot de lumière.
Par contre, avec ce protocole de prise de vue, le public est de dos lors des questions. Et il est difficile de filmer les personnes qui sont dans les recoins.
Identifier l'endroit où le conférencier se tiendra, et faire des essais de mouvement des bras afin d'optimiser le cadrage. Si la salle est équipée en éclairages réglables, ceux-ci sont également adaptés pour éclairer au mieux le conférencier sans éclairer l'écran de projection. Dans tous les cas, le cameraman en profitera pour faire le réglage des blancs.
Les caméras et l'enregistreur audio ne tournent pas en permanence. Et le caméraman peut être surpris du démarrage de votre intervention. Donc avant de prendre parole, prévenir le caméraman puis garder le contact avec son regard du caméraman. Le cameraman a besoin de quelques petites minutes pour activer les caméras, vérifier les réglages, la mise au point, le cadrage. Mais aussi activer et vérifier le bon fonctionnement de l'enregistreur audio, et de l'enregistreur de l'écran de présentaion (screencast ou boitier connecter en HDMI). Le cameraman peut s'appercevoir que l'éclairage ou le décor a besoin d'âtre ajusté.
Commencer la présentation dès que le cameraman signale que tout est OK.
Silence... Moteur... Action !
L'habillage a une grande importance car il reflète l'identité. Le téléspectateur l'aura toujours devant les yeux. Passer du temps à bien définir cet habillage et le réutiliser à chaque conférence filmée.
L'habillage vidéo est déterminé avant le tournage. C'est en fonction de l'habillage, que le caméraman effectue le cadrage vidéo (horizontal, vertical, carré..).
La solution la plus pratique pour la capture des slides, c'est d'utiliser un boitier d'acquisition vidéo (connexion DVI ou HDMI).
MS-PowerPoint : Enregistrer le minutage lors de la présentation, puis exporter en MP4
https://support.office.com/article/Record-a-slide-show-with-narration-and-slide-timings-0b9502c6-5f6c-40ae-b1e7-e47d8741161c
Apple-Keynotes : Similaire à MS-PowerPoint
http://smallbusiness.chron.com/recording-slideshow-keynote-33813.html
- Select "Inspector" icon -> "Audio" -> "Record"
- Select "File" -> "Record Slideshow" => The recording start immediately
- Press the "Esc" key to finish the slideshow
- "File" -> "Export" the slideshow as a video
GNOME : Utiliser la fonctionnalité screencast intégrée à GNOME
https://help.gnome.org/users/gnome-help/stable/screen-shot-record.html.fr
Le même raccourcis clavier permet de commencer et d'arrêter l'enregistrement :
Ctrl + Alt + Shift + R
Un disque rouge symbolisant l'enregistremnt vidéo apparaît (par défaut c'est en haut à droite).
La vidéo est enregistrée au format WebM dans le dossier Vidéo.
Attention, cette fonctionnalité ne permet pas toujours d'obtenir une vidéo sur une longue période (1 heure). Merci de vérifier au préalable.
XOrg : Utiliser une application de screencast.
Quelques liens listant plusieurs applications :
- https://wiki.ubuntu.com/ScreenCasts
- https://community.linuxmint.com/tutorial/view/1229
- https://fedoraproject.org/wiki/ScreenCasting
Wayland : Attention, Wayland n'autorise pas les applications à accéder à ce qui est affiché par d'autres application pour des raisons de sécurité. Merci d'indiquer comment procéder...