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@@ -159,7 +159,7 @@ Dans cette étude, on désigne par *traitement monolithique* de l’IA, les réc
-Pourtant, à bien regarder, on peut observer ici et là des manières d’agir et de participer à la formation de ces systèmes socio-techniques qui ne s’inscrivent pas dans cette binarité et qui négocient leurs formations au sein de situation, mettant en mouvement des assemblages complexes.
+Pourtant, à bien regarder, on peut observer ici et là des manières d’agir et de participer à la formation de ces systèmes socio-techniques qui ne s’inscrivent pas dans cette binarité et qui négocient leurs formations au sein de situations, mettant en mouvement des assemblages complexes.
@@ -173,7 +173,7 @@ En adoptant une démarche empirique qui tente de suivre les systèmes techniques
Car l’IA ne fait pas non plus figure d’exception quant aux modes de gestion de ses controverses. Pour accompagner son développement, rassurer et désamorcer les conflits, les pouvoirs publics et les entreprises de “la tech” ont recours à des dispositifs participatifs délibératifs. On ne compte plus le nombre de consultations publiques, de chartes éthiques ou de sessions de design participatif qui ont fait discuter un public élargi pour mieux anticiper les risques et débattre des rapports IA-société (on peut en trouver un exemple dans la recommandation n°4 de l'[OPECST, 2017](https://www.senat.fr/salle-de-presse/communiques-de-presse/presse/cp20170329.html)).
-Cette manière de gouverner les problèmes liés à l'introduction d'une nouvelle technologie n’est pas nouvelle. Depuis les années 2000 en France (et plus largement en Europe), la voie de la participation et de la délibération, instanciée dans des dispositifs variés pour tout un tas d’innovations technologiques (forums de consensus, consultations, conventions…), s’est imposée comme une réponse pertinente pour prévenir les risques et problèmes éthiques induits par de les développements techniques. Les sciences sociales ont joué un rôle significatif, au côté des associations et des administrations, pour promouvoir ces modalités participatives, même si leur efficacité a été largement remise en cause par plusieurs travaux empiriques (pour une histoire de la “nébuleuse sciences-société”, voir [La Démocratie des Chimères](https://www.ehess.fr/fr/ouvrage/d%C3%A9mocratie-chim%C3%A8res), de Sara A. Aguiton).
+Cette manière de gouverner les problèmes liés à l'introduction d'une technologie émergente n’est pas nouvelle. Depuis les années 2000 en France (et plus largement en Europe), la voie de la participation et de la délibération, instanciée dans des dispositifs variés pour tout un tas d’innovations technologiques (forums de consensus, consultations, conventions…), s’est imposée comme une réponse pertinente pour prévenir les risques et problèmes éthiques induits par de les développements techniques. Les sciences sociales ont joué un rôle significatif, au côté des associations et des administrations, pour promouvoir ces modalités participatives, même si leur efficacité a été largement remise en cause par plusieurs travaux empiriques (pour une histoire de la “nébuleuse sciences-société”, voir [La Démocratie des Chimères](https://www.ehess.fr/fr/ouvrage/d%C3%A9mocratie-chim%C3%A8res), de Sara A. Aguiton).
Chez les auteurs intéressés par ce tournant participatif dans les processus démocratiques, certains parlent d’*injonction à participer* ([Zask](https://www.editionsbdl.com/produit/participer-essai-sur-les-formes-democratiques-de-la-participation/)) ou de *participation-washing* (dans le cas de l’IA, voir par exemple les travaux de [Mona Sloane](https://arxiv.org/abs/2007.02423)).